Banquet de Noël

Après avoir suivi la piste des grands espaces, au printemps, les galeristes de la rue Fleuriau me donnent une nouvelle fois l’occasion d‘investir la «rue des arts» à La Rochelle. J’y évoque, cette fois-ci, Noël et sa fantasmagorie archétypale...Et dans la froidure de décembre (...ce qu’il en reste, cette installation la fantasme...) les sapins et la neige ont fait leur apparition...Pour le 24, on attend Saint Nicolas. L’endroit est désormais propice à sa venue et la chaussée balise une piste d’atterrissage idéale pour un traineau du Grand Nord...Les rennes sont là, portés par le vent, au galop...c’est une course contre la montre,...une course contre le temps qui passe et contre le temps qu’il fait...Il n’y a plus de saisons,...Vive l’Hiver, le vrai, celui de mes 10 ans...et que vive le Printemps Fleuriau, celui des Arts, de la Culture et de tous les hommes ayant su rester des enfants...Depuis plusieurs années, mon travail prend place dans l’espace urbain par la manifestation d’installations patrimoniales. J’y fais dialoguer, le plus souvent, mon langage artistique, de formes, de signes et de couleurs, avec un ou des éléments du patrimoine bâti. Dialogue de formes, conversation de fond, entre les époques et les styles, artistiques et architecturaux…. C’est une manière de faire de l’Histoire, dont je suis passionné. Une autre de travailler mon vocabulaire, in situ, comme une respiration… Le matériau de cette installation est entièrement recyclable (ça n’est pas du plastique). Cette installation éphémère sera, comme toutes les autres, entièrement recyclée. Olivier Rocheau est né en 1975 à la Rochelle. Plasticien, son travail est déjà reconnu et a été gratifié par de nombreuses expositions/i& installations (en France et en Allemagne), prix et commandes (Privées/publiques).Ses œuvres, immédiatement reconnaissables, hors normes, colorées, généreuses offrent différents niveaux de lecture et dégagent toujours un sentiment très fort…Elles interrogent matières et couleurs entre abstraction et esthétisme…Cette écriture spontanée, qui joue avec les codes de l’enfance donne à voir, paradoxalement, un univers abouti, sophistiqué, rigoureux. L’artiste met en forme, met en place, via un vocabulaire particulier, une architecture, une ossature, dans leurs plus stricts dénuements... Entre ascèse et flamboiement, un « monde » cohérent, toujours renouvelé qui prend tournure entre la sculpture et l’installation. Remerciements : Santa Berangere Claus Auvergnat, Julie Blizzard Bazin, Marc Coroller est frais, Pierre Jingle belle Bonvoisin & la tribu des voisins Lapons (d’Øresund)